L’histoire des Autres Possibles et du projet

Il s’en est passé des choses depuis 2016 dans la vie des Autres Possibles !
Il s’en est passé des choses depuis 2016 dans la vie des Autres Possibles !
Arrivée à Nantes après plusieurs années de journalisme, dont une dernière expérience dans la presse gratuite qui finit de la convaincre qu’il faut proposer autre chose dans la presse locale, Jeanne La Prairie travaille sur un projet de média papier dépliant sur les initiatives citoyennes, au modèle économique reposant sur les lecteurs et l’éducation aux médias.
Jeanne rencontre Marie Bertin, journaliste radio originaire du vignoble nantais et Camille Van Haecke, graphiste en quête de projets solidaires. Réunies par leur recherche d’indépendance et leur goût pour le collectif, elles conçoivent la ligne éditoriale et la maquette, entourées de soutiens motivés. Estimant que les actions solidaires et écologiques n’ont pas suffisamment voix au chapitre dans les médias, elles s’orientent vers le journalisme de solution et imaginent utiliser la cartographie comme un laboratoire de l’info. Après de nombreuses tergiversations, un nom ad hoc fait son apparition : MAP, pour Magazine des Autres Possibles ! Avec un crédo : surprendre par la forme, convaincre par le fond.
Création de l’association Les Amis du MAP qui édite le magazine.
Parution du numéro “test” #00 sur le travail, et lancement de la campagne de crowdfunding, qui atteindra 12 000 euros de pré-abonnements.
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Après plusieurs mois de développement et de recherche de financements pour le projet, parution du numéro #01 sur les circuits courts. Une grande fête de lancement est organisée aux Ateliers de Bitche à Nantes. 400 personnes dansent avec nous cette nuit-là et c’est parti pour éditer 10 numéros par an (spoiler alert : c’est sport !).
Le MAP paraît maintenant sous le nom Les Autres Possibles, après une mise en demeure et altercation par courriers interposés sur le mot « MAP ». L’asso choisit de retirer l’acronyme et de garder le nom entier Magazine Les Autres Possibles.
Marie Le Douaran rejoint l’équipe au poste de chargée de diffusion et communication. Toute l’équipe est salariée, vive les contrats aidés qui facilitaient les embauches associatives (on avait quand même dans l’idée de créer des emplois stables ensuite) !
Création des “Apéro’tres possibles”, des rendez-vous dans différents lieux à Nantes pour les lecteurs et les curieux avec des interlocuteurs de chaque numéro.
L’équipe fête le premier anniversaire du magazine à Bras de fer (un chai urbain éphémère) à Nantes, avec quelque 700 participants. Les premiers ateliers d’éducation aux médias voient le jour avec des élèves apprentis journalistes qui créent des « mini map ».
Les contrats aidés sont gelés par le gouvernement. Cela pousse l’équipe à accélérer la transition du modèle économique, toujours avec le même objectif : ne pas dépendre de subventions. Les ateliers d’éducation aux médias et des prestations d’accompagnement éditorial vont prendre une place plus importante dans la vie du projet
L’asso ralentit l’organisation d’événements : elle renonce avec peine aux “Apéro’tres Possibles”, trop chronophages pour l’économie fragile du média, mais répond à l’invitation de Trempolino (lieu de fabrique des musiques actuelles à Nantes) pour créer une soirée thématique à l’occasion de la sortie du numéro #17 :“On rigole ou on picole ?” avec une conférence-débat, des jeux et un concert.
Le rythme de parution passe à six numéros par an, afin d’assurer un équilibre entre les parutions du magazine et les autres projets de l’asso. L’édition du guide Où acheter durable et solidaire à Nantes ? est lancée, en collaboration avec Pauline Bian-Gazeau, rédactrice spécialisée dans l’ESS.
Parution du numéro #20 des Autres Possibles sur l’action citoyenne ! On fait le bilan, calmement, sur le chemin parcouru : des milliers de lecteurs et lectrices, plus d’une centaine de partenaires et diffuseurs, les nombreuses rencontres sur le territoire… Un carburant puissant pour continuer l’aventure.
Aurélie Bacheley rejoint l’équipe pour se consacrer aux ateliers d’éducation aux médias à partir de la rentrée de septembre. Elle développe également des sessions de formations pour les encadrants.
Attention, c’est un mois chargé ! Le guide Où acheter durable et solidaire à Nantes ?, conçu, rédigé et édité par l’équipe sort, puis l’équipe présente l’exposition “Se nourrir avec la planète, le futur commence aujourd’hui” créée pour l’espace culturel Cosmopolis à Nantes. Hélène Rolland nous rejoint pour s’occuper du volet administratif.
Confinée durant la crise sanitaire, l’équipe lance une “édition spéciale web” pour relater les initiatives durables et solidaires du territoire en lien avec la crise sanitaire, et accueille sa toute première stagiaire.
Le magazine franchit la barre symbolique des 1000 abonné·e·s. Et compte désormais 3000 lecteurs réguliers.
Jeanne La Prairie, cofondatrice du projet, quitte Nantes pour le Finistère. Elle quitte donc son poste, mais reste membre de l’équipe comme chargée d’un projet éditorial en freelance. C’est un début d’année chargé pour Les Autres Possibles, avec également l’arrivée de trois recrues : Fanny Thomas remplace Hélène Rolland, Pierre Mousset vient en renfort sur l’éducation aux médias, et Hermance Guilbert remplace Marie Le Douaran… qui prend les fonctions de Jeanne ! Vous suivez ?
Après une campagne de crowdfunding au printemps et une enquête de longue haleine, le guide Nantes durable et solidaire paraît : il recense 600 adresses à Nantes, dans l’agglo et dans le département.
Le magazine célèbre ses 6 ans d’existence (39 numéros !) lors d’une soirée chez Askip, l’occasion de croiser des lecteurs et lectrices, les bénévoles de l’asso, des ami·es du projet…
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