Un inventaire des médias alternatifs nantais
Il existe 47 médias indépendants dont l’information locale est le sujet principal, basés sur la métropole nantaise. Ils représentent plus de 110 emplois.
Publié le 26 septembre 2024
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Combien de médias sont basés sur la métropole nantaise ? Et quel poids représentent-ils ? C’est ce que nous avons cherché à comprendre en participant à la réalisation d’un inventaire des médias alternatifs à Nantes. Parmi les résultats, on dénombre 47 médias dont le siège est basé dans la métropole nantaise, qui diffusent de l’information locale et qui n’appartiennent pas à un grand groupe ou une collectivité. Ces 47 médias représentent plus de 110 emplois salariés (équivalent temps plein), plus de 900 bénévoles, et plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel.
Le projet est né début 2024 après que l’association Télénantes, fondatrice de la chaîne de télévision du même nom, a doté neuf médias locaux indépendants – dont Les Autres Possibles – via un fonds de soutien. Elle a souhaité poursuivre son engagement et consacrer une partie de son enveloppe à la valorisation du tissu de médias locaux dans la métropole nantaise. Plusieurs médias lauréats du fonds de dotation, ainsi que la DRAC et Ouest Médialab, se sont mis autour de la table pour réfléchir à la façon la plus pertinente de répondre à un enjeu majeur : la visibilité de ces médias. Dans un premier temps, la nécessité d’un inventaire est apparue, assortie d’une analyse qualitative des problématiques propres à ces médias. Cette mission a été menée à bien par Emmanuel Bouvet, journaliste indépendant, et Sébastien Morvan, journaliste en insertion à L’Onde porteuse, avec le soutien de l’équipe des Autres Possibles.
Cet inventaire a été présenté le 25 septembre 2024 à Nantes, en marge du Festival de l’info locale. Il a vocation à être poursuivi et complété, notamment par les travaux de l’association Ouest Médialab. Le présent état des lieux offre la photographie à l’instant T des médias d’information locale “alternatifs” du paysage médiatique métropolitain – ou bien faut-il les appeler indépendants ? libres ? pas pareils ? La question reste ouverte !
