Face aux nombreuses questions, à la fois intimes et politiques, que soulève la montée des eaux pour les populations du bord de mer, il n’y a encore qu’une poignée d’élu·es pour oser esquisser des réponses concrètes. Il faut le dire aussi : ces élu·es sont souvent bien démuni·es devant l’ampleur des moyens nécessaires pour faire face aux coûts des études techniques, des rachats, des travaux, mais aussi du travail de sensibilisation et de concertation avec la population.
Nous le pointons en page 25 de ce numéro : c’est dans ce contexte que la Région Pays de la Loire a décidé de retirer sa subvention à l’une des structures les plus impliquées pour l’adaptation du littoral, l’Observatoire régional des risques côtiers (OR2C), alors même que ses scientifiques produisent un savoir indispensable pour suivre l’érosion, étudier les scénarios d’adaptation, estimer les coûts et ainsi accompagner les collectivités. Comment ne serait-ce pas prioritaire ? Resterons- nous sagement dans l’attente face à un phénomène que l’on sait inéluctable ? Xynthia devait pourtant avoir servi de leçon.
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#47 LITTORAL ET HABITATION
Quand l'océan frappe à la porte
Sommaire
Récit
Ma maison les pieds dans l'eau...
par : Marie Bertin
Décryptage
Vers une nouvelle culture du risque littoral ?
par : Marie Bertin
Actualités
Zoom sur la loi anti-fast-fashion
par : Marie Le Douaran
Édito
"La montée des eaux soulève de nombreuses questions intimes et politiques, pour les populations du bord de mer "
par : Marie Bertin
Ci-contre : Photo prise par Quentin Hulo, à Saint-Vincent-sur-Jard, en Vendée
Photographie
Quentin Hulo est un photographe documentaire basé à Nantes. Son travail s’articule autour des enjeux sociaux et environnementaux qui secouent la planète. Dans ses commandes comme dans ses travaux personnels, il aborde le lien entre l’humain et son environnement. Sensible aux approches dans la durée, il s’intéresse à des territoires spécifiques, impactés par le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.