Le 16 mars 2022, l’Orchestre National des Pays de la Loire a présenté un concert symphonique et lyrique, nommé Nuits d’été. Joué à la Cité des Congres à Nantes, il a offert mille émotions et sensations. Un article écrit par une élève du lycée Gabriel Guist’hau, à Nantes
Mai 2022
Par Capucine Fromont
Photo d’illustration libre de droits
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Le concert proposait des morceaux de trois compositeurs du XIXème et du XXème siècle. Les spectateurs ont pu entendre « Gymnopédie 1 et 3 » d’Erik Satie, « Les Nuits d’été » d’Hector Berlioz et la « Symphonie n°4 » de Johannes Brahms. Des compositeurs romantiques laissant derrière eux mille émotions et sensations.
Grâce aux jeux de lumières habituels de la salle, le public est plongé dans une ambiance apaisante et réconfortante aux couleurs orangées et bleutées, donnant une impression de coucher de soleil, sorti tout droit d’un tableau de Monet.
Le concert commence avec les instruments qui se mettent à jouer les douces Gymnopédies. Une belle mise en bouche, qui permet de plonger le spectateur dans un moment magique et enfantin. On peut imaginer une belle et paisible soirée accompagnée d’une brise printanière, parfaite pour se balader et pour rêver. Peut-être sont-elles jouées un peu trop lentement ce qui peut nous faire quitter ce voyage imaginaire et, à la place, nous plonger dans l’ennui.
Ce sont « Les Nuits d’été » qui suivent, six mélodies interprétées par la chanteuse lyrique Véronique Gens qui nous racontent la vie amoureuse de Théophile Gautier à travers ses poèmes. Un voyage tumultueux, tantôt exotique tantôt dramatique, que nous livre l’orchestre. Celui-ci est accompagné d’une voix soprano, inaudible à certains moments. Des textes exprimant l’euphorie, la tristesse, le drame puis, ensuite, la fraîcheur d’un amour nouveau, mais chantés par une voix qui manque d’intensité. Elle ne se démarque pas des instruments qui dansent ensemble sur scène, à cause de sa gestuelle monotone.
Le spectacle s’en suit avec la magistrale symphonie allemande de Brahms. Un moment plein de passion et d’une puissante mélancolie qui se joue. On peut apercevoir les baguettes des violonistes qui s’agitent ensemble dans un même mouvement. Un beau crescendo du début du concert, jusqu’à la fin avec cette symphonie. Celle-ci est comme le résultat de l’accumulation des émotions des musiciens qui explosent en un feu d’artifice lors du bouquet final, laissant des paillettes dans les yeux du public et des sourires aux lèvres. C’est sous les applaudissements du public que le spectacle se finit.
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