Incompréhensible. Voici le terme qui définirait le mieux le concert de l’orchestre national des Pays de la Loire qui eut lieu jeudi 17 mars 2022 à la Cité des Congrès de Nantes. Un article réalisé par un élève du lycée Jacques Prévert de Savenay.
Mai 2022
Par Ewen Griot
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Bien que l’orchestre nous fasse ressentir des émotions allant de la tristesse, notamment portée par les violons (« Nuits d’été » d’Hector Berlioz), à la joie de vivre grâce aux trompettes (« Symphonie n° 4″, Johannes Brahms), une impression de répétition et d’ennui peut très vite se faire ressentir lorsque l’on ne comprend que très peu la musique classique. A cela s’ajoute la voix de la soprano de la soirée, Véronique Gens, qui chante dans des notes aiguës difficilement atteignables lors de l’interprétation des « Nuits d’été ». Cela sera souvent incompréhensible, ne nous laissant que deux choix : ne plus écouter ou essayer de déchiffrer.
Cependant, le chef d’orchestre Antoni Wit nous impressionnera de ses gestes majestueux qui laissent place à une panoplie d’émotions en fonction de la rapidité et l’ampleur de ses mouvements, en particulier lors du premier morceau interprété en douceur (« Gymnopédies 1 et 3 », Erik Satie).
Le tout reste quand même bien entaché par l’ambiance générale de la salle, que ce soit par les applaudissements incessants ou le faible jeu de lumière de la salle qui la rend uniforme.
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