5 choses à savoir sur le Comité Contre les Intolérances de Blain
Au lycée Camile Claudel de Blain, voilà bientôt 5 ans que le CCLI lutte contre les discriminations. Pour tout comprendre sur ce comité lycéen, nous avons répondu à 5 questions.
Un article écrit par Emma, publié en mars 2022 avec l’aide du magazine Les Autres Possibles.
Extrait d’une affiche réalisée à l’occasion de l’évènement « L’amour ne se limite pas au genre ». Crédit : CSC Tempo
1- Qu’est-ce que le CCLI ?
Le Comité Contre L’Intolérance est une initiative des élèves pour lutter contre les discriminations. L’initiative est née au lycée Camille Claudel de Blain.
2- Pourquoi a-t-il été créé ?
Il a été créé en 2017 en fin d’année scolaire. L’objectif était alors de laisser la parole et de pouvoir parler de sujets librement.
3- Quelles sont les actions déjà réalisées ?
Les premières actions ont eu lieu durant l’année 2018-2019. Il s’agissait de parler des discriminations LGBTQIA+. D’abord avec des affiches chocs. Celles-ci furent suivies d’affiches plus pédagogiques avec les définitions des différentes lettres du sigle. Durant les deux années suivantes des actions de luttes et de sensibilisations sur les féminicides ont eut lieu. Autre temps fort du CCLI, des actions menées contre l’homophobie, comme un ciné-débat précédé par une repeinte des marches au couleur de l’arc-en-ciel au sein de la ville de Blain.
4- Quels sont les retours ?
Le CCLI rassemble chaque année toujours plus de membres. De nouvelles personnes s’investissent régulièrement dans le CCLI. Certaines actions du comité sont également parues dans le journal. Toutes les réactions ne sont pas favorables pour autant. Certaines sont plus désagréables. Au cours d’une action, une affiche parlant de transidentité a disparu. Elle n’a jamais été retrouvée.
5- Et Maintenant ?
Pour Shenji, co-président.e, le CCLI ne manque pas d’idées pour l’avenir. « Nous avons de nombreux projets à venir, comme des cercles de parole. Mais nous voulons en général faire tout notre possible pour sensibiliser les lycéens et les lycéennes à ce genre de sujets, et leur dire que iels sont légitimes à être qui iels sont et ça passe notamment par des choses toute simples.«
