Le partage d'objets : une astuce pour moins dépenser | Les Autres Possibles

Le partage d’objets : une astuce pour moins dépenser

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Notre guide Nantes durable et solidaire n’est pas seulement une sélection de 600 adresses engagées, pour se vêtir, faire ses courses, ou même sortir à Nantes et alentours ! Pour aller plus loin, on y a également glissé des pages d’astuces glanées tout autour de nous sur le territoire : c’est la rubrique Moins dépenser

Publié le 15 novembre 2022
Photographie : Camille Van Haecke
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Non, le partage d’objets n’est pas une légende. Entre voisins qui s’entendent bien, il n’est pas rare de se prêter une tronçonneuse ou quelques chaises supplémentaires quand on reçoit du monde. À Trentemoult, depuis octobre 2016, des habitant.es ont monté une association, l’Utilothèque, pour aller plus loin. Après avoir adhéré pour 10 € l’année, on renseigne sur un site internet ce qu’on peut/veut prêter et on accède à l’ensemble du catalogue d’objets disponibles (près de 400 !). « L’ idée est de partager ce que l’on utilise peu pour éviter de surconsommer et de stocker », précise Pierre-Édouard Chenet, président de l’Utilothèque. L’accès est restreint aux habitant.es de Trentemoult afin d’éviter les kilomètres superflus et les objets éparpillés partout.

« Cela fonctionne parce que nous restons à l’échelle d’un quartier où les gens se connaissent tous plus ou moins et se font confiance », ajoute Pierre-Édouard Chenet. Sur les 400 objets, on trouve du matériel de camping, de l’outillage, une planche . voile, un vidéoprojecteur, des b.quilles, un lit pliant pour bébé… Et les adhésions permettent, après concertation, d’acheter des objets onéreux en commun. L’Utilothèque est désormais propriétaire d’un Kärcher, d’un barnum, d’un broyeur à déchets végétaux. Rassemblant une quinzaine de familles au départ, l’asso compte une cinquantaine de foyers adhérents aujourd’hui.

Pour en arriver là, l’Utilothèque a dû faire preuve d’imagination, car ce modèle n’existe pas ailleurs. « Nous avons été sollicités de nombreuses fois pour expliquer notre fonctionnement, conclut Pierre-Édouard Chenet. Nous le faisons avec plaisir et nous serions en mesure de dupliquer le site, si la demande est sérieuse. » Avis aux bonnes volontés !

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