Le Relais collecte 68% du textile usagé en France, ce qui fait de cette entreprise d’insertion un maillon essentiel de la filière de la seconde main à l’échelle locale, nationale et internationale.
C’est devenu un réflexe pour beaucoup : déposer vêtements, chaussures, maroquinerie et linge de maison usagés dans les bornes de l’entreprise le Relais. Ces conteneurs en tôle blanche, avec leur petit tourniquet, ont pris racine dans les grandes villes comme dans les plus petites communes de France depuis bientôt trente ans.
Mais une fois les sacs de textile engloutis dans le réceptacle, que se passe-t-il ? Dans la région, il faut se rendre au nord de la ville de Couëron pour le découvrir. C’est là, dans l’un des 14 centres de tri français de l’entreprise, que cesse le ballet de ses camions de collecte, et que commence celui du tri. Ici, chaque mois, 350 à 400 tonnes de matière passent entre les mains des salarié·es du Relais Atlantique.
Ce matin-là, l’une des 17 tournées de la journée vient d’arriver. Avant toute chose, son contenu est pesé. Le Relais de Couëron n’a la capacité de trier que 20 tonnes de textile par jour. À l’entrée du bâtiment de 4000 m2, Djibril et Jean-Christophe se chargent donc (…)
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Édito #39 – Des fripes ! Des fripes, des fripes, des fripes !!!
