LA VIE DE LA REDAC' : Un an et demi après le lancement, on est toujours là! | Les Autres Possibles

LA VIE DE LA REDAC’ : Un an et demi après le lancement, on est toujours là!

« Surprendre par la forme, convaincre par le fond. » Vous avez vu ? On a trouvé notre nouveau slogan, digne d’une vieille publicité pour savon. Oui, ça parait désuet et plein de promesses, mais ça résume bien ce qu’on essaie de faire ! Et puis désuet, quand on continue à croire à la presse papier, ce n’est pas vraiment un mot qui nous effraie. Quant aux promesses, on tente chaque jour de les tenir et c’est ce qui rend l’aventure belle.

Surprendre par la forme, ça vaut mieux quand on s’attaque aux déchets, comme ce mois-ci… Un exemple qu’on cite d’ailleurs souvent pour convaincre des septiques : comment informer et rendre intéressant des thèmes qui ont l’air chiants comme les ordures, ou plutôt : comment vendre des informations locales indépendantes sur ce qu’on a parfois pas envie de voir ?
C’est un pari, et pourtant, vous nous faîtes confiance depuis 16 numéros. On a parfois entendu « si ce n’était pas sous ce format, je n’aurais jamais acheté un magazine sur ce thème », puis s’en est suivi « j’ai appris plein de nouvelles choses », voire des « c’est trop court, on en veut plus ». Et autant vous dire que ça nous donne de la force pour continuer.

16 numéros depuis le 1 décembre 2016, ça en fait de l’énergie, des doutes, des envies. Il a fallu apprendre, à toujours mieux fabriquer, diffuser, mieux s’organiser, se tromper, oser. Les contrats aidés nous ont aidés à nous salarier un peu pour se consacrer au magazine et à l’association, en tant que coordinatrices aux mille métiers  : livreuse, comptable, juriste, journaliste, graphiste, community manager, correctrices, chargée de ressources humaines, professeures, conceptrices d’événements, barmaids, commissaire d’expo, gestion des stocks, des achats, éditrices, chargée de marketing, de diffusion, d’abonnement, commerciales, négociantes, vendeuses…

Nous vendons progressivement de plus en plus d’exemplaires et d’abonnement, mais pas assez vite pour gérer l’équilibre financier durable. 1500 acheteurs à chaque numéros soit 4500 lecteurs (dans le métier, on dit que pour un magazine vendu, 3 personnes le lisent à la maison, la bibliothèque, au travail, etc…).
On est super contentes déjà d’être si bien suivies ! Pour aller à la rencontre de ceux qui ne nous connaissent pas encore, donc diffuser plus, il nous faut plus de temps salarié.
Qu’à cela ne tienne, nous voilà, pour la rentrée, 3 coordinatrices à temps plein (au lieu de 2,2) ! Un grand pas, que nous avons pu valider grâce à des fonds d’aide aux association ou au média de proximité qui donnent un coup de pouce pour le développement mais aussi grâce à l’aide d’Hervé Le Bastard un consultant venu voir si on ne faisait pas trop de promesses justement et grâceau travail de notre bureau associatif, un conseil des sages bien précieux !

S’embaucher à 3, ça demande deux ou trois ajustements. En plus de l’éducation au média et de la presse, nous prévoyons donc de diversifier toujours un peu nos activités pour tenir la marée (conseil, création, etc), et nous parions sur un nouveau projet partenarial avec d’autres acteurs du territoire pour vous surprendre encore un peu plus et aider les initiatives du territoire à émerger et à gagner toujours plus en visibilité…

La suite est à venir donc, on est lancées, on a pas (trop) peur parce que vous êtes avec nous, et que c’est ce qui compte. Continuez de nous soutenir, abonnez tout le monde autour de vous, et on tiendra le coup !

-> Vous aussi, prouvez que la presse indépendante papier sans publicité peut durer : ça en surprendra certains, ça convaincra les autres !

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