En mai 2025, une étude* révélait que les enfants né·es en 2020 risquent au moins deux fois plus que leurs grands-parents né·es en 1960 d’être touché·es au cours de leur vie par des vagues de chaleur, des inondations fluviales, des sécheresses, de mauvaises récoltes ou des incendies de forêt. Au moment où nous bouclons ce numéro, début juillet, la France vit un épisode caniculaire intense avec un appel à la fermeture de classes.
Et si promouvoir une éducation plus proche de la nature faisait partie de la solution pour s’adapter ? Partout en France, des instituteurs et des institutrices en font le pari. Parce que l’extérieur est non seulement un super terrain de jeu, mais aussi un lieu d’apprentissages efficace. Et qu’un ou une citoyenne qui aura grandi et appris au contact du vivant sera plus averti·e pour protéger l’environnement et s’offrir des conditions d’existence plus vivables.
* Nés au cœur de la crise climatique II, étude menée par des scientifiques de l’université de Bruxelles pour l’ONG Save the Children.
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# ECOLE DU DEHORS
Qui veut faire l'école dehors ?
Sommaire
Récit
Qui veut faire l’école dehors ?
par : Mathilde Doiezie
Décryptage
"Promenons-nous dans les bois"
par : Mathilde Doiezie
Actualités
Contre le cancer : un combat politique
par : Marie Bertin
Édito
Et si promouvoir une éducation plus proche de la nature faisait partie de la solution pour s’adapter ?
par : Mathilde Doiezie
Ci-contre : photo prise par Jean-Félix Fayolle. Une classe de CE1-CE2 arpente le marais de la Pelousière à Saint-Herblain.
Photographie
Basé à Nantes, Jean-Félix Fayolle consacre son travail personnel à la photographie sociale documentaire auprès de personnes laissées en marge de la société, notamment dans des zones urbaines complexes en Amérique Latine, aux Philippines et en France.





