C’est la lutte à la plage
Pour ses habitant·es et ses vacancièr·es, le bord de mer est l’objet d’un attachement particulier, avec lequel les politiques d’adaptation doivent apprendre à composer.
Pour ses habitant·es et ses vacancièr·es, le bord de mer est l’objet d’un attachement particulier, avec lequel les politiques d’adaptation doivent apprendre à composer.
Edwige Fadeieff a Le Croisic dans le coeur depuis 1978. Elle y avait d’abord une résidence secondaire, puis la retraite est arrivée pour cette fonctionnaire du ministère des Finances, et la maison secondaire est devenue la principale : perchée en haut d’une côte, au pied de laquelle, à 500 mètres environ, s’étend la petite plage des Sables Menus.
« J’ai choisi d’habiter là grâce à cette plage, raconte-t-elle. Elle est vraiment belle et puis il y a toute une vie de quartier autour, les gens viennent de 2km à la ronde pour s’y retrouver. » Alors, quand un jour de mars 2019 la mairie condamne l’accès aux Sables Menus, par sécurité, à la suite de nouveaux éboulements1 de la falaise…
Edwige, ses voisin·es et leur réseau de fidèles vacancièr·es créent l’association Les Amis de la côte sauvage du Croisic et lancent l’offensive : « Notre pétition pour la réouverture a réuni 850 signatures en un mois et demi, des gens ont même signé depuis l’Allemagne. » (…)